L’annonce du décès de Jean-Claude est pour moi synonyme de tristesse, avec ce sentiment de brutalité, d’injustice et d’incompréhension.
Nous avons partagé un long morceau de vie syndicale commune, parcours atypique et parallèle pour l’un comme pour l’autre.
Formateur au CFMS, il m’a appris beaucoup de choses de Force Ouvrière quand je n’étais encore que simple militante. Nos chemins vont s’entrecroiser de nouveau en 1985, quand il devient secrétaire général de l’UD21 et moi secrétaire générale de l’UD20b : nombre d’avatars et de confusions entre les départements 20 et 21, y compris dans l’agenda de FO ! Et puis est arrivée la grande aventure de l’entrée au bureau confédéral (lui en 1995 et moi en 1996).
Bureaux mitoyens, couloir, imprimante et photocopieur communs, et la confrontation permanente des idées, parfois bruyamment (les murs s’en souviennent), tout se terminait par un bon mot, un café ou un verre de l’amitié. La grogne de l’un équilibrait la fougue de l’autre ! « Quelqu’un meurt et c’est comme des pas qui s’arrêtent… » (Benoît Marchon, extrait de L’arbre et la graine)
Une pensée pour sa femme, sa famille et tous les camarades qui l’ont connu.
Merci Jean-Claude.
Michèle Biaggi