Notre pays, après avoir traversé une crise sanitaire où les salariés-es des transports ont répondu présents, entre dans une crise économique sans précédent avec une inflation qui devrait approcher les 10% d’ici la fin de l’année. Crise économique dont, comme en 2008, les salariés-es ne sont en rien responsables !
Dans les métiers de services comme le transport par route et la logistique, l’ensemble des salariés n’a obtenu que des miettes, voire rien, en termes de NAO dans les branches, secteurs et entreprises.
Quel que soit le niveau, ouvrier/employé, agent de maîtrise/technicien/cadre, la perte de pouvoir d’achat est grande. Pourtant l’attractivité première d’un métier est « le salaire » (enquête Manpower jamais démentie).
Pour la FNTL FO/UNCP la coupe est pleine, le gouvernement et les entreprises doivent augmenter les salaires et répondre aux attentes des salariés-es. Il y a une urgence sociale car les métiers des transports et de la logistique sont en manque de personnels dans tous les secteurs : routier / logistique / déménagement / fonds et valeurs / déchets / sanitaire / quai / exploitant / transport urbain / RATP.
La loi pouvoir d’achat n’est qu’une rustine dans un pneu salaire bien endommagé. Quand le bouclier énergie sautera (et cela arrivera) la catastrophe sera grande pour des millions de Français. Alors quand on entend « les spécialistes économiques » avec le président du Medef dire « augmenter les salaires c’est alimenter l’inflation et les entreprises ne peuvent pas suivre le niveau de l’inflation » cela revient à dire que c’est aux salariés de se serrer la ceinture et que la consommation n’a pas d’importance pour eux. Pourtant c’est bien la consommation qui fait tourner la machine France et sans conso c’est la récession.
Quel est le plus dangereux des deux (inflation/récession) pour nos spécialistes ?
Nous à la FNTL FO/UNCP nous avons choisi, et c’est pourquoi sur le mois de septembre notre Fédération consultera ses différentes composantes de tous nos secteurs, nos secrétaires transports pour organiser une rentrée sociale offensive, combative afin de rassembler largement autour de : Contre l’inflation, une seule réponse, la hausse des salaires.