Tour de France : Sprint et pavés

De Noirmoutier aux Champs-Élysées, trois semaines de rêve

Après son démarrage à l’Ouest, le Tour met le cap vers l’Est puis le Nord, jusqu’à Roubaix. En attendant la montagne, les sprinteurs vont faire parler la poudre… mais gare aux pavés de la 9e étape !

Vendredi 13 juillet 2018
septième étape

Fougères – Chartres (231 km)
La plus longue étape de cette Grande Boucle 2018 a peu de chances d’être la plus spectaculaire. Cette interminable ligne droite vers l’Est est toute plate et il est quasiment impossible d’éviter un sprint massif sur un parcours pareil, comme souvent à Chartres d’ailleurs.

Samedi 14 juillet 2018
Huitième étape

Dreux – Amiens métropole (181 km)
Le vent est un acteur attendu sur cette étape, mais c’est à peu près la seule difficulté trouvable sur la route qui mène de Dreux à Amiens. Du coup, en ce jour de fête nationale, seuls les sprinteurs français peuvent rêver d’un jour de gloire : un emballage massif paraît inévitable en Picardie.

Dimanche 15 juillet 2018
Neuvième étape

Arras Citadelle – Roubaix (154 km)
À peine plus de 150 bornes pour cette 9e étape, mais pas moins de 15 secteurs pavés ! C’est un mini Paris-Roubaix que les organisateurs ont concocté à la veille du premier jour de repos et des Alpes, avec de nombreux passages habituels de l’Enfer du Nord : Warlaing, Orchies, un bout du redoutable Mons-en-Pévèle, Cysoing, … Le dernier secteur est franchi à moins de 10 bornes du but : ce sera donc le chantier du début à la fin, pour un total de 21,7 kilomètres sur ces fichus pavés. On se souvient que c’est sur une étape similaire que Vincenzo Nibali avait pris le contrôle du Tour en 2014. Surtout, n’importe qui peut tout perdre ici.