La recrudescence depuis plusieurs mois des incidents (vols, agressions, attaques au laser, caillassages, incivilités, etc.), dans les Transports Urbains et Transports Routiers de Voyageurs conduit aujourd’hui la Fédération des Transports et de la Logistique FO/uncp, à manifester publiquement son inquiétude, son mécontentement et à dénoncer une situation dont les pouvoirs publics sont responsables.
Les conditions de transport se sont incontestablement altérées sans que les directions des réseaux et les pouvoirs publics daignent prendre en compte les revendications justifiées des travailleurs et des usagers ou banalisent les agressions. Pour comprendre la situation, il suffit de constater le nombre de droits de retraits et des grèves liés à l’insécurité.
La Fédération des Transports et de la Logistique FO/uncp dénonce la réduction des effectifs de police, de gendarmerie et le manque de personnel dédié à la sécurité.
La Fédération des Transports et de la Logistique FO/uncp constate que les agresseurs se voient seulement convoqués en maison de justice et du droit pour des faits de violences, menaces, crachats, etc, même quand ils sont multirécidivistes.
Quant au pénal, les sanctions, quand il y en a, sont dérisoires au regard des séquelles et traumatismes des victimes qu’elles soient salariées ou usagers.
Qu’en est-il du droit pourtant renforcé qui se veut protecteur des salariés qui sont chargés d’une mission de service public, dépositaires de l’autorité publique ?
Qu’en est-il, des obligations légales d’assurer la sécurité des usagers ?
La Fédération des Transports et de la Logistique FO/uncp revendique l’organisation urgente d’une rencontre sur la sécurité avec le Ministère de l’Intérieur, Ministère de la Justice, le GART, les Organisations Professionnelles des secteurs concernés, les Associations d’Usagers et les Organisations Syndicales.
La Fédération des Transports et de la Logistique prévient « nous ne passerons pas les Fêtes de fin d’Années sans avoir un conflit majeur sur l’ensemble des réseaux TU et TRV si le sujet de la sécurité des salariés ainsi que des usagers n’est pas traité dans les plus bref délais ».
Et si conflit il y a, la responsabilité pleine et entière en reviendra au gouvernement.