Jeune maman de deux enfants de 10 et 3 ans, déjà secrétaire du syndicat local des organismes sociaux, déléguée du personnel, secrétaire du comité d’entreprise et du CHSCT à la CPAM, Amélie a entrepris avec enthousiasme de relever un nouveau défi : celui d‘assumer le mandat de secrétaire de l’union locale de Rodez. C’est vrai que cela représente beaucoup de travail, mais pour moi c’est avant tout du plaisir, ça me plaît beaucoup de me battre, pour préserver les acquis et aider les autres. Mon engagement est allé crescendo
, explique-t-elle.
Après les a priori, l’adhésion puis le militantisme
1re
C’est désormais la place de FO dans l’Aveyron, avec 32,52 % des suffrages.
Il y a encore une dizaine d’années, jeune salariée, elle avait les mêmes a priori que beaucoup sur les syndicats, du style
, confie-t-elle. Jusqu’au jour où, avec sept autres collègues, elle refuse une injustice flagrante (une augmentation qui leur était due passée à la trappe) et que le délégué syndical FO se propose de les aider. ils ne savent que faire grève
, parce que le syndicalisme m’était totalement étranger, peut-être parce que je suis fille d’artisanÀ partir de là, j’ai découvert ce qu’était réellement le rôle d’un syndicat, le travail de fond qu’il peut faire.
Aujourd’hui, l’une des tâches de l’union locale est de prêter main forte à l’union départementale pour faire de nouvelles implantations et les renforcer, comme chez Bosch, ou pour organiser les réunions, les congrès, ou les grèves et manifestations quand c’est nécessaire.
Elle se souvient du stage « FO découverte », qui lui a permis d’appréhender l’histoire de l’organisation et lui a confirmé qu’elle avait fait le bon choix, celui de l’indépendance, de l’absence de consigne de vote
.