À l’occasion du 8 mars 2018, journée internationale des droits des femmes, Force Ouvrière rappelle son engagement quotidien en matière d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

Si les femmes ont moins d’accidents du travail (18 par million d’heures rémunérées) que les hommes (23), leur nombre a toutefois augmenté de 41,6 % sur la période 2001-2019. Tandis que le nombre de déclarations concernant les hommes baissait de 27,2 %. Sur cette période encore, le nombre des déclarations de maladies professionnelles (88 % des déclarations relèvent des troubles musculo-squelettiques) a augmenté quant à lui deux fois plus chez les femmes (+ 158,7 %, selon l’ANACT). Et rapportées au nombre d’heures travaillées, la sévérité et la fréquence des TMS sont, avec 17,8 %, supérieures chez les femmes, contre 11,5 % pour les hommes. L’écart est encore plus marqué parmi les ouvriers : les femmes déclarent trois fois plus de TMS que les hommes. L’Insee relève aussi davantage de limitations physiques chez les femmes après 45 ans (36,8 % contre 32,5 % pour les hommes), avec un décalage plus fort chez les 45/54 ans (25,7 % des femmes contre 18 % des hommes). Enfin, sur-représentées dans les métiers du soin, de l’enseignement et du nettoyage, les femmes sont davantage exposées aux risques psychosociaux.