Une transition loin d’être tranquille

De Noirmoutier aux Champs-Élysées, trois semaines de rêve

Entre les Alpes et les Pyrénées, la Grande Boucle s’offre toujours quelques jours de « transition ». Un repos des guerriers parfois tout relatif : cette édition 2018 en témoigne.

Vendredi 20 juillet 2018
Treizième étape

Bourg d’Oisans – Valence (169 km)
Au sortir de trois étapes éprouvantes dans les Alpes, le peloton redémarre sur un parcours bien plus accommodant : bien que légèrement escarpés, les 169 kilomètres qui séparent Bourg d’Oisans et Valence restent faciles pour des professionnels et les sprinteurs ne devraient pas rater l’occasion de briller, vu que celle-ci ne va pas se représenter de sitôt…

Samedi 21 juillet 2018
Quatorzième étape

Saint-Paul-Trois-Châteaux – Mende (187 km)
Découverte en 1995 – avec une victoire mémorable de Laurent Jalabert – sur le Tour, la montée de Croix-Neuve, sur les hauteurs de Mende, est devenue depuis un rendez-vous récurrent des transitions Alpes-Pyrénées. Ses trois kilomètres à 10 %, particulièrement exigeants, se poursuivent par un replat d’un peu plus d’un kilomètre jusqu’à l’aérodrome : toute cette quatorzième étape se jouera là, sur ces pentes particulièrement exigeantes, où les favoris s’attaqueront forcément – même si la victoire d’étape, elle, semble promise à une échappée.

Dimanche 22 juillet 2018
Quinzième étape

Millau – Carcassonne (181 km)
Trop difficile pour les sprinteurs, avec la présence notamment du pic de Nore (12,3 km à 6,3 %) à 40 bornes de l’arrivée, mais pas assez pour les premiers du classement général : cette quinzième étape a tout pour plaire aux baroudeurs, qui devraient être nombreux à tenter de prendre l’échappée du jour, probablement victorieuse.