Le Courrier Picard
Les Anglais sont aussi en retard : Le laboratoire pharmaceutique britannique AstraZeneca, mis en cause en Europe en raison de retards de livraison de son vaccin contre le Covid-19, ne prend
. En effet,
, affirme son P-DG Pascal Soriot.
, a déclaré le dirigeant français dans une interview donnée mardi Le laboratoire, partenaire avec l’université d’Oxford, s’est engagé à ne pas réaliser de profits sur la vente de vaccins durant la pandémie
. Puisse-t-il dire vrai !
Le Point
Les politiques montent au créneau : Alors que la campagne de vaccination française est actuellement ralentie par des retards de livraison de la part de Pfizer et BioNTech, le gouvernement commence à hausser le ton. Invité sur Europe 1 ce vendredi
. On peut l’espérer !
en cas de non-respect des engagements, a-t-il assuré, tout en affirmant que les livraisons retrouveront leur rythme normal à partir de lundi 25 janvier. Vendredi dernier
BFM TV
Bruxelles se mobilise : Après les retards annoncés par AstraZeneca et la baisse des livraisons de Pfizer, le président du Conseil européen, Charles Michel, a prévenu que les entreprises devaient respecter les contrats signés. Le président du Conseil européen, Charles Michel, a réclamé dimanche
.transparence
sur les raisons des retards de livraison des vaccins contre le Covid annoncés par AstraZeneca et Pfizer
Europe 1
La station de radio revient sur une information qui fait du bruit depuis quelques jours : Avec l’annonce de l’arrêt du principal projet de vaccin de l’institut Pasteur contre le coronavirus, on pouvait penser que la France était hors course dans le dossier de la vaccination. Et pourtant, parmi les plus de 200 entreprises dans le monde qui se sont lancées au printemps dernier dans une course au vaccin, il y a Valneva. Cette petite start-up française basée à Nantes va commercialiser son propre remède à l’automne. Mais les premières doses de cette société tricolore iront directement... au Royaume-Uni.
. A cela, nul hasard, explique encore Europe 1. Malgré la philosophie gouvernementale développée avant crise, la petite start-up n’a pas reçu le soutien qu’elle espérait : Car ce sont bels et bien les Britanniques qui ont entièrement financé les essais cliniques de l’entreprise. Mais l’Union européenne veut combler son retard en commandant 60 millions de doses pour début 2022
.
Le Journal du Dimanche
Pendant ce temps, les célèbres labos français semblent être en difficulté sont dans les choux : On les appelle le G5 : Sanofi, Servier, Ipsen, Pierre Fabre et BioMérieux. Des laboratoires français innovants, à forte empreinte industrielle dans le pays, mais qui ne jouent plus les premiers rôles au niveau mondial, à l’exception de Sanofi. La pandémie a révélé la gravité de la crise de croissance qu’ils traversent. Le diagnostic est sévère mais les remèdes sont connus, si notre pays veut retrouver son indépendance sanitaire
. Par exemple, redonner sa place, sur le territoire national, à la recherche fondamentale et lui apporter davantage de moyens, pérennes, cela au lieu de laisse la main à des groupes privés qui ont montré leur goût pour les profits immédiats ce qui est souvent incompatible avec les impératifs de temps et d’argent nécessaires aux découvertes scientifiques…