1 400 emplois de supprimés au budget 2016, ce sont 1400 chômeurs de plus !
C’est l’équivalent d’une région SNCF Mobilités comme Limoges ou Champagne Ardennes rayée de la carte !
C’est quasiment la totalité du nombre de salariés d’ex RFF de liquidée !
1% du total de l’effectif rasé !
Qui peut accepter cela ?
Il n’aura pas fallu attendre deux jours après les promesses d’une soirée électorale pour que la même politique produise les mêmes effets !
Tous les partis de tous bords avaient entendu le message, tous la main sur le cœur : « nous ne ferons plus la politique de la même façon… »
Le mur est en face, ils ont décidé d’accélérer, de foncer dans le mur en klaxonnant…
Les annonces se succèdent : pas de coup de pouce au Smic, la remise en cause du Code du Travail à l’ordre du jour, des mesures contraignantes prévues contre les chômeurs, pire des remises en causes de dispositions protectrices sur le travail des enfants !
A la SNCF des suppressions massives d’emplois, le centre historique de Romilly non retenu avec à la clef sur ce seul site 250 emplois supprimés !
Ce plan social est prévu pour l’année 2016, année où la « négociation de la Convention Collective Nationale va s’accélérer. Direction et gouvernement se sont bien gardés de faire les annonces sur la disparition du RH0077 avant les élections professionnelles, il ne fallait pas gêner les organisations syndicales accompagnatrices.
Depuis 2003 ce sont 25 000 emplois supprimés, alors on va nous faire le coup, ce ne sont pas des licenciements ce sont des départs en retraite non remplacés, la belle affaire…
Au bout du bout c’est encore et toujours des chômeurs en plus !
D’un côté, des annonces incantatoires sur le combat contre le chômage, de l’autre la réalité des chiffres, 1 400 emplois en moins de prévus rien que pour l’année 2016 sur le Groupe Public Ferroviaire (GPF) !
Pourtant les sous-effectifs sont connus, dans tous les métiers, toutes les filières et cela dans toutes les régions.
N’est-il pas de la responsabilité des organisations syndicales de réaliser l’unité pour arrêter cette arme de destruction massive d’emplois ?