Les enfants d’ouvriers constituent la moitié de la catégorie des 10 % les plus modestes en France selon une étude de France Stratégie, un think tank relevant de Matignon. Publiée le 8 juillet 2018 et intitulée « Nés sous la même étoile ? Origine sociale et niveau de vie », elle s’est fondée sur l’analyse d’un échantillon de population, née en France et âgée de 27 à 44 ans, venant de l’Insee.
Les enfants des cadres sup’ restent privilégiés
Ainsi, « un enfant de cadre supérieur de cette génération a 4,5 fois plus de chances qu’un enfant d’ouvrier d’appartenir aujourd’hui aux 20 % les plus aisés et près de 20 fois plus de chances d’appartenir aux 1 % les plus aisés ». Il sont même près de la moitié des 1% les plus riches. Bref, ceux qui se lancent dans la vie avec un filet de sécurité réussissent mieux que ceux qui n’ont pas de matelas familial quand ils tombent.