Malgré les événements tragiques du 13 novembre, la capitale française accueillera le sommet mondial consacré à la lutte contre le réchauffement climatique du 30 novembre au 11 décembre dans des conditions de sécurité renforcées.
Par-delà les contraintes d’organisation que cela entraîne, la question clé pour le mouvement syndical international reste de savoir jusqu’à quel point les négociations entre les chefs d’État tiendront compte de ses demandes.
Unanimité historique à l’OIT
Après sa déception à l’issue des derniers pourparlers préalables au sommet de Paris fin octobre à Bonn, la CSI (Confédération syndicale internationale) s’est félicitée de l’adoption officielle par l’OIT (Organisation internationale du travail), agence des Nations unies, de critères à respecter pour garantir une diminution suffisante des émissions de carbone, la création de nouveaux emplois et le soutien aux travailleurs et aux populations confrontés à la transformation des industries.
Pour la CSI, « cet accord unanime et historique entre gouvernements, syndicats et employeurs [au sein de l’OIT, NDLR]... donne une raison d’être optimiste. Les gouvernements qui ont fait preuve d’ambition à l’OIT doivent aller dans ce sens lors du sommet de Paris ».