Le G20 s’est tenu les 15 et 16 novembre à Antalya, en Turquie, dans un contexte particulièrement troublé par la multiplication des conflits armés, la crise des migrants, une croissance en deçà des espérances et lourdement aggravé par les attentats du week-end à Paris. Réunis deux jours plus tôt, les organisations syndicales des pays concernés avaient rappelé leurs exigences, notamment : l’arrêt des politiques d’austérité, le soutien aux services publics, la promotion d’emplois de qualité, la liberté de négociation collective...
Une déclaration conjointe avec le groupe des employeurs
Certaines de leurs demandes, comme le développement d’apprentissages de qualité ou la garantie de la sécurité et la santé au travail, ont pu être intégrées dans une déclaration adoptée conjointement avec les organisations patronales (B20, Business 20). Si de leur côté les employeurs continuent d’exiger un marché du travail plus flexible, ils reconnaissent dans cette déclaration que « la faible croissance des salaires et la dégradation de la répartition des revenus continuent d’exercer une pression à la baisse sur la consommation, contribuant ainsi à la médiocrité de la demande mondiale ». Par ailleurs, le L20 et le B20 appellent à des actions coordonnées pour garantir le droit au travail et à la protection sociale pour les réfugiés.