De nombreux responsables imaginent pouvoir remplacer celles et ceux qui constituent le service public par des machines, des robots ou de l’intelligence artificielle.
C’est aussi le cas à Météo-France où une réorganisation de la prévision est lancée à marche forcée en donnant la part belle à l’automatisation.
Les événements climatiques récents ont pourtant montré toute l’importance du service public de la météorologie. A quelques jours de la mise en œuvre de cette nouvelle chaîne de prévision, des risques importants de dysfonctionnements sont confirmés.
Les agents alertent mais ne sont pas entendus. Dans ce contexte, le syndicat FO des ingénieurs et des techniciens de la météo (SNITM-FO) avec d’autres organisations syndicales a déposé un préavis de grève pour la période du 13 au 20 novembre.
La Fédération de l’Equipement, de l’Environnement, des Transports et des Services apporte tout son soutien à cette grève des prévisionnistes.
Lorsque l’administration, avec son projet, dégrade le service public de la météorologie, ce sont tous les services rendus aux usagers et aussi la sécurité de tous qui est en danger.