La négociation sur les salaires minima entre les organisations syndicales représentatives de la branche et la chambre patronale du négoce des combustibles (F) s’est déroulée ce jeudi 7 mars.
L’an dernier, l’accord avait acté une augmentation des salaires différenciée allant de +3,5 % à +6,3 % permettant de reventiler la grille salariale.
Cette année, après avoir proposé une augmentation des salaires de 1,4 % pour l’année 2024, et après des discussions houleuses face à des arguments côté patronal déloyaux, la chambre patronale a proposé 2%.
Les organisations syndicales, elles, demandaient 4% d’augmentation au regard de ce que les salariés subissent depuis plusieurs années et au regard des profits déjà réalisés dans le secteur. L’intersyndicale a même proposé une ouverture dans sa demande en demandant 2% dès à présent puis 2 % à l’été. Cette augmentation est en deçà de ce que les plus gros groupes ont déjà acté et sert principalement les TPE.
Face à un dédain des représentants des salariés et à un discours fourbe, les représentants des salariés ont demandé d’arrêter cette phase de négociation et de la reprendre dans quelques semaines.
Ainsi, malgré nos efforts pour parvenir à un accord équilibré et alors que les organisations syndicales travaillent de concert pour faire reconnaître une branche en pleine mutation, il est regrettable de constater que les propositions avancées par la chambre patronale soient en décalage avec les réalités du terrain et les aspirations légitimes des travailleurs qui sont pourtant la valeur de leur entreprise !
Force Ouvrière est fermement engagé à défendre les droits et les intérêts des travailleurs du secteur du négoce des combustibles. Nous continuerons à ouvrer sans relâche pour obtenir des conditions de travail dignes, des salaires justes et des garanties sociales solides pour l’ensemble des employés du secteur.
Par conséquent, la FEETS-FO appelle la chambre patronale à reconsidérer ses propositions salariales et à engager des négociations sérieuses qui reconnaissent pleinement la contribution et le travail acharné des travailleurs.