Le 11 janvier 2022, une délégation FO, composée d’Yves Veyrier secrétaire général de la Confédération Force Ouvrière, accompagné de Clément Poullet secrétaire général de la FNEC FP-FO, de Nathalie Tondolo secrétaire générale de la SFNFOFPA, de Franck Stempfler secrétaire général de l’Union départementale FO de l’Ain, de Gilles Grand Clément élu au CSEE Auvergne-Rhône-Alpe, a visité le centre de Bourg-en-Bresse. La directrice générale de l’Afpa était présente avec une délégation dont le directeur général délégué, ainsi que le directeur du centre.
Après un point de présentation du plan de transformation de l’Afpa par la directrice générale, puis une présentation des partenariats par le directeur du centre, c’est en visitant divers plateaux techniques que notre délégation a échangé et discuté des financements des formations, des orientations de l’Afpa, des problématiques posées par les bouleversements de la formation professionnelle ainsi que des difficultés que rencontre l’Afpa.
La délégation FO a ainsi pu poser ses revendications. Elle a insisté sur l’identité de l’Afpa, son rôle et sa place de promotion sociale au service de tous les citoyens. Elle a exigé qu’un vrai plan de dé-précarisation soit mis en place à l’Afpa avec le retour à la commande publique d’État de la formation professionnelle pour répondre aux besoins des demandeurs d’emploi et de tous les salariés en reconversion. La directrice générale de l’Afpa a été très attentive à nos demandes et revendications.
Cette visite a permis de rencontrer des formateurs qui ont témoigné de leur engagement auprès des stagiaires. Leurs revendications, portées par FO, doivent être satisfaites.
Yves Veyrier : Je n’en suis pas surpris, mais ma visite du centre de Bourg-en-Bresse m’a confirmé à la fois rôle majeur et la diversité des interventions de l’Afpa. J’ai pris la mesure aussi de l’engagement de ses personnels, formateurs, de leur aptitude, de leur efficacité à transmettre leurs connaissances, leurs savoirs théoriques et leur geste professionnel, fondés sur leur expérience. J’ai vu aussi des ateliers, des équipements de hauts niveaux. J’ai croisé des stagiaires d’origines et âges divers, beaucoup de jeunes, enthousiastes, concentrés, motivés. Tout cela soutient la nécessité de conforter la mission, les moyens, les emplois de l’Afpa. Ce que je n’ai pas manqué de faire directement auprès du Premier ministre accompagné de la ministre du Travail et de la conseillère sociale du Président de la République, que nous avons rencontrés le 3 février dernier
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Clément Poullet : L’Afpa, depuis des années, est mise en danger de disparition par des logiques de profits et de privatisation. L’Afpa n’est pas un cas isolé, la voie professionnelle initiale est également menacée par la logique du
.tout compétences
et du tout apprentissage
. Face aux dispositions de la loi de 2018 dite Pour la liberté de choisir son avenir professionnel
, nous continuerons à militer pour défendre les lycées professionnels, l’Afpa, les diplômes nationaux reconnus dans les conventions collectives