SNCF : les tarifs des trains TGV, TER et Intercités augmentent jusqu’à 2,6 %.
RATP : les tarifs augmentent en moyenne de 2,9 %. Le ticket de métro passe ainsi à 1,80 euro. Les forfaits des différentes zones augmentent aussi, variant de 70 à 116,50 euros.
Diesel : par la hausse de la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques), le prix du litre de gasoil augmente de 2 centimes pour les voitures.
Taxis : le tarif minimum d’une course est fixé à 7 euros. Les taxis peuvent désormais en majorer le prix de 1 % (arrêté du 26 décembre).
Stationnement à Paris : hormis les dimanches et jours fériés, il devient payant jusqu’à 20 h contre 19 h auparavant. Le stationnement gratuit le samedi ainsi qu’en août est supprimé. Le ticket d’horodateur passe de 3,60 à 4 euros du Ier au XIe arrondissement et de 1,20 à 2,40 euros du XIIe au XXe. La carte de stationnement résidentiel devient payante, à 45 euros par an. Le stationnement résidentiel journalier passe lui de 0,65 à 4,50 euros.
Fourrière : sortir sa voiture de la fourrière coûte 150 euros contre 116,56 auparavant. Les frais de garde s’élèvent eux à 29 euros par jour contre 10 euros en 2014.
Gaz : désormais indexés sur les prix du marché, actuellement en baisse, les tarifs réglementés du gaz augmentent cependant de 1,8 % du fait du doublement de la taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel, à laquelle ils sont soumis depuis avril. Celle-ci passe en effet de 1,41 euro par mégawatt/heure à 2,93 euros en 2015.
Électricité : les prix de l’électricité augmentent de 2,5 %.
Timbre : les tarifs du timbre augmentent de 7 % en moyenne. Le timbre rouge de 10 centimes, à 0,76 euro. Le timbre vert de 7 centimes, à 0,68 euro.
Redevance : la redevance télé augmente de 3 euros en métropole, à 136 euros.
Assurances : les tarifs augmenteront jusqu’à 4 %.
Éclairage : Et pendant ce temps, le pouvoir d’achat s’écroule
L’Observatoire français des conjonctures économiques révèle que le pouvoir d’achat a chuté de 1 630 euros par ménage entre 2008 et 2015. En cause ? Les pertes de revenus dues au chômage et le poids croissant de la fiscalité.
La crise a ainsi ramené le niveau du pouvoir d’achat treize ans en arrière.