La Fédération FO de la Métallurgie, dans le cadre de la défense de l’industrie, de l’emploi et des salariés, suit l’évolution de la stratégie des deux fleurons industriels français, à savoir : Alstom et STX.
A travers les médias, nous avons pris acte des informations et nous entendons parler d’un « Airbus » du ferroviaire et du naval européen. Dans les deux cas, si l’État ne remplit pas son rôle, il encourt à terme à participer non pas à la création d’entreprises européennes, mais plutôt à une entreprise allemande pour Alstom et italienne pour les chantiers navals, avec un bradage de ces deux fleurons industriels.
Dans les deux cas, la participation de l’État est plus que nécessaire afin d’assurer sur une période de long terme les intérêts stratégiques et technologiques français. C’est un enjeu économique et social qu’il ne faut surtout pas négliger.
La Fédération FO de la Métallurgie et ses syndicats ne sont pas rassurés par le désengagement annoncé de L’État français au sein du groupe Alstom et pour les garanties soi-disant obtenues pour l’emploi. L’État doit donc tenir un rôle de stratège et impulser une véritable politique industrielle pour notre pays.
Les entreprises concernées dont Alstom, Siemens, STX, et Ficantieri doivent faire en sorte de préserver les intérêts de chaque pays dans un pacte d’actionnaires équilibré permettant de ne pas brader l’industrie des pays concernés.
La Fédération FO de la Métallurgie demande en urgence, au plus haut niveau de l’État, une réunion afin d’échanger avec les différents acteurs des deux dossiers industriels concernés.