La Tribune
Après tant de rebondissements, Londres et Bruxelles pourraient finalement trouver un terrain d’entente à la veille du 1er janvier 2021 : L’horizon semblait se dégager ce mercredi
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Le Monde
Pour le grand quotidien du soir, rien n’est moins sûr : Au 1er janvier 2021, le Royaume-Uni sera définitivement sorti du marché unique et de l’union douanière européenne, les contrôles douaniers seront rétablis avec l’Union européenne et la liberté de circulation des Britanniques réduite sur le continent. Et, en l’absence du traité commercial
. Le Brexit n’est pas que politique, il peut faire aussi de gros dégâts sociaux : zéro tarif, zéro quota
que Bruxelles et Londres peinent tant à finaliser, des taxes s’appliqueront aux échanges de biens entre les deux blocs, selon les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC)Si les normes sociales et environnementales britanniques ou leurs règles en matière d’aides d’État venaient à être trop éloignées de celles qui sont en vigueur sur le continent, cela exposerait les Européens à une concurrence déloyale sur leur marché par un pays voisin
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Les Échos
Si les négociations en vue d’un accord commercial finissaient par achopper, l’Union européenne cherche d’ores et déjà à pallier deux urgences : maintenir une certaine fluidité dans les déplacements entre les îles britanniques et le Vieux Continent après le 31 décembre 2020 et trouver un statut temporaire pour la pêche dans les eaux anglaises
… En ce qui concerne la pêche, la Commission essaie de sauver les meubles pour une année supplémentaire. Elle recommande un
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. Huit pays sont particulièrement concernés, qui se partagent 45% des ressources halieutiques britanniques depuis des décennies (France, Allemagne, Espagne, Belgique, Pays-Bas, Irlande, Danemark et Suède)
Sud Ouest
Avis de tempête sur nos côtes : Si les négociations qui se prolongent en ce moment se concluent par un
.no deal
, ce sont les ports des Normands et Bretons qui seront les premiers impactés car fortement dépendants de la pêche en eaux britanniques. Les pêcheurs néo-aquitains, de la Rochelle à Saint-Jean-de-Luz, vont peu dans cette zone. Le risque, en revanche, d’un report des pêches des flottilles normandes et bretonnes, mais également belges, danoises, irlandaises, allemandes ou encore suédoises, dans le golfe de Gascogne, est très préoccupant. Un report qui générerait inévitablement une situation de surpêche et mettrait en péril l’écosystème et la reproduction des poissons de cette zone