COP 26 : Quelles avancées ?

Revue de presse par Christophe Chiclet, L’inFO militante

© Han Yan/XINHUA-REA

Entre grands discours et vœux pieux, les principaux pollueurs ne sont pas pressés de perdre leurs profits. Aperçu dans la presse.

Le Républicain
Présentation du contexte : Des attentes immenses, à la hauteur des désastres climatiques qui balayent de plus en plus souvent la Terre : plus de 120 dirigeants du monde sont arrivés il y a une semaine à Glasgow, pressés de toute part de faire plus et plus vite pour éviter le pire à l’humanité, après les espoirs déçus du sommet du G20. Les observateurs espéraient que la réunion des leaders du G20 à Rome, qui représente près de 80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, donnerait un fort élan à cette COP écossaise repoussée d’un an en raison du Covid-19. Le G20 a bien réaffirmé à l’unisson l’objectif de limiter le réchauffement à + 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle. Mais cela n’a convaincu ni les ONG, ni l’ONU. Les enjeux de cette COP26 qui doit durer deux semaines sont nombreux, plus difficiles et explosifs les uns que les autres dans un contexte de pandémie mondiale qui a fragilisé les pays pauvres déjà vulnérables aux impacts du dérèglement climatique.

Le Monde
La position de la France : COP26 : la France annonce qu’elle mettra fin à ses subventions aux projets d’exploitation d’énergies fossiles à l’étranger dès la fin de 2022. La ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, a annoncé que la France rejoignait une coalition d’une trentaine de pays et de banques de développement qui ne financeront plus les projets d’énergies fossiles s’ils ne sont pas accompagnés de dispositifs d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. Après l’annonce, reste à mettre en pratique.

France Info
La nouvelle guerre froide : COP26 : après l’accord entre la Chine et les États-Unis, comment les deux plus gros pollueurs au monde peuvent-ils agir en faveur du climat ? La Chine et les États-Unis ont conclu mercredi [10 novembre] une déclaration conjointe sur le renforcement de leur action climatique, et la première rencontre virtuelle entre les présidents des deux pays devrait avoir lieu lundi [15 novembre]. Mais quelle est vraiment la marge de manœuvre de ces deux super émetteurs de gaz à effet de serre ?. Et quid de la Russie, l’Inde et l’Allemagne ?

L’Obs
L’inquiétude de la société civile : Vanessa Nakate a lancé un vibrant appel aux dirigeants du monde des affaires et de la finance lors de la COP26, jeudi, [11 novembre] déclarant que l’humanité ne sera pas sauvée par des promesses. Et face aux engagements toujours non tenus, la jeune ougandaise a rappelé que nous avons désespérément besoin que vous nous prouviez que nous avons tort. Car c’est bien le scepticisme qui prévaut du côté des militants pour le climat.

Et vu le peu de résultats des récentes COP, des voix s’élèvent, inquiètes que ces grandes réunions qui peuvent certes apporter bonne conscience à nombre de dirigeants ne débouchent sur des décisions plus fortes, concrètes et surtout mises en pratique.

Christophe Chiclet Journaliste à L’inFO militante

L’inFO militante Le bimensuel de la Confédération

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