Comment Dostoïevski fut sauvé, Marguerite Souchon et François-Xavier de Boissoudy. Les petits platons, 63 pages, 16 euros.
Il est question ici du sens de la vie, de la notion de bien et de mal, du destin et du libre arbitre.
Dostoïevski est un jeune écrivain insomniaque et sans le sou quand un jour, dans la rue, il croise violemment le chemin d’un homme qui, ayant perdu son bouton, le prend à parti. Dostoïevski est alors arrêté, condamné à mort et finalement astreint aux travaux forcés. Pour un bouton perdu.
Devant cette injustice, il interroge le destin qui semble s’acharner sur lui quand on lui offre la possibilité de fuir. En contrepartie, il doit commettre un meurtre. Il est alors confronté à un double choix qui met en balance sa conscience du bien et du mal et la question de leur définition. La décision qu’il va prendre n’apporte pas vraiment de réponse à la question du pourquoi mais fera de Dostoïevski un homme qui n’est plus en colère.