Il est flou et incomplet
et suscite plus d’inquiétude et d’interrogations pour l’avenir qu’il ne sécurise de futures négociations
... La FGF-FO, première organisation du versant État de la fonction publique, a annoncé le 4 avril qu’elle ne signerait pas l’accord de méthode sur la prévoyance, mais qu’elle participera activement aux prochaines négociations
, indique son secrétaire général, Christian Grolier. Si la fédération a paraphé l’accord interministériel sur la complémentaire santé le 26 janvier, elle estime que le présent accord de méthode, qui prévoit des négociations sur les seules garanties invalidité, incapacité de travail et décès, ne convient pas.
Priorité au statutaire
Sur la forme... Il n’y a eu jusque-là que deux discussions sur la prévoyance
, note Christian Grolier, pointant l’existence même du texte, alors qu’il y a déjà l’accord de méthode, global, du 3 juin 2021. Par ailleurs, le texte a été présenté à six jours du premier tour de la présidentielle et nous savons qu’il n’y aura aucune discussion avant septembre
, tandis que la prévoyance ne sera pas applicable avant 2024. Sur le fond... La FGF-FO demande un couplage santé/prévoyance et que les négociations portent aussi sur la dépendance et le jour de carence (non-maintien de salaire en cas d’arrêt maladie). Pour l’instant, il y a par ailleurs dans le texte des éléments qui n’étaient pas prévus
, tel le flou en matière de couverture obligatoire ou facultative, ou encore concernant la participation de l’employeur. Nous voulons donner la priorité au statut, que la couverture prévoyance soit inscrite dans le statut général et non qu’elle soit renvoyée à la complémentaire santé
, martèle Christian Grolier.