C’est dans un contexte d’incertitudes multiples qu’une fois encore s’inscrit cette rentrée 2023. Incertitudes économiques, sociales, écologiques, etc. font toujours partie de notre quotidien, et il est fort à craindre que les décisions des pouvoirs publics qui seront prises pour tenter d’y répondre soient une nouvelle fois insuffisantes, voire dommageables aux travailleurs.
Il n’y a qu’à prendre parmi bon nombre d’exemples (retraite, assurance chômage, etc.) celui tout récent des économies budgétaires recherchées par le gouvernement en vue des prochains PLF et PLFSS. Parmi les pistes énoncées, l’augmentation des franchises médicales, le déremboursement des frais dentaires par la Sécurité sociale ou encore l’ajout de jours de carence en cas d’arrêt maladie sont en discussion.
Et pourtant, le pouvoir d’achat des salariés (pour ne citer qu’eux) est mis à rude épreuve. Les prix de l’alimentation continuent d’augmenter, la hausse des prix du carburant se poursuit, la hausse des factures énergiques, notamment liée à la suppression du bouclier tarifaire, s’annonce exponentielle.
Et, dans cette conjoncture, les salaires, traitements, pensions et minimas n’augmentent que peu (ou pas). Les quelques augmentations de salaire concédées par les employeurs n’ont, dans la plupart des cas, pas permis de compenser la perte de pouvoir d’achat résultant de l’inflation subie ces derniers mois.
L’ensemble de ces sujets (et bien d’autres) sont partagés à l’échelle européenne. Les huit organisations syndicales françaises, avec le mouvement syndical européen, appellent à une journée de mobilisations et de manifestation le vendredi 13 octobre 2023, contre l’austérité et pour l’augmentation des salaires, des pensions et l’égalité femme-homme.
Force ouvrière a donc du pain sur la planche ! Nous allons devoir être vigilants et plus que jamais continuer à porter nos revendications en matière salariale. Seule une augmentation générale des salaires peut répondre efficacement, et de manière pérenne, au maintien du pouvoir d’achat des salariés !
D’ores et déjà, il convient d’appeler les employeurs à ouvrir des négociations salariales dans les entreprises.
En outre, l’action de Force ouvrière à ce niveau ne pourra qu’inviter davantage les salariés à prendre part au renouvellement de leurs membres du CSE.
Face au pic de renouvellement des CSE, Force ouvrière doit pouvoir se démarquer et ainsi renforcer sa représentativité. Le poids de notre organisation est d’une importance capitale afin qu’elle puisse encore et toujours être considérée comme un interlocuteur social incontournable !