Le gouvernement vient de passer en force en utilisant le 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites, projet rejeté par 94% des actifs forts du soutien des 3 /4 de la population.
Ils l’ont fait, malgré, comme l’a souligné l’intersyndicale le 16 mars « la formidable mobilisation sociale organisée par l’ensemble des organisations syndicales » et « les millions de travailleurs-euses, jeunes, retraités qui ont exprimé avec force et dignité leur refus d’un recul de l’âge légal à 64 ans et d’un allongement des trimestres de cotisation. » Intersyndicale qui continue d’exiger l’abandon « de cette réforme des retraites injuste, non équitable et brutale. »
Le président de la République et son gouvernement portent l’entière responsabilité de « la crise sociale et politique qui découle de cette décision, véritable déni de démocratie. »
Dans ces conditions il ne laisse d’autre choix aux travailleurs et à leurs organisations que le recours à la grève générale pour obtenir satisfaction, à savoir, l’abandon pur et simple du projet Macron/Borne.
Face à ce coup de force, il revient à l’intersyndicale qui, à juste titre, a organisé la mobilisation depuis deux mois, d’appeler à préparer les conditions de la grève générale pour faire reculer le gouvernement.
Nous sommes en état de légitime défense.
Par ailleurs, la FNAS FO, avec les salariés des secteurs social et médico-social, de l’insertion, de la petite enfance et de l’aide à domicile, continue de revendiquer :
• L’Augmentation générale et immédiate des salaires ;
• Les 183 euros pour tous sans contrepartie ;
• Le minimum conventionnel = + 20 % du Smic ;
• Le Maintien et l’Amélioration des droits conventionnels ;
• Des moyens à hauteur des besoins pour l’emploi et l’amélioration des conditions de travail qui passe par l’arrêt des exonérations de cotisations sociales.
La FNAS FO considère que l’heure est à la préparation de la grève générale.
C’est pourquoi, elle appelle ses syndicats et leurs sections syndicales, dans l’unité, à organiser partout des Assemblées Générales.
À elles de discuter et de décider des modalités pour poursuivre et amplifier le mouvement, entre autres de leur participation aux différentes journées de mobilisation et de grève proposées par l’intersyndicale, et plus particulièrement celle du jeudi 23 mars 2023.