Les inspecteurs du travail qui ont pu participer aux enquêtes et réunions sur ces droits d’alerte et de retrait ont tous validé la légalité des démarches.
Aujourd’hui, une inspectrice du travail, courageuse au vu du climat délétère instillé par la direction de l’entreprise et le gouvernement, a rendu ses préconisations : « je préconise que vous suspendiez la conduite des trains par un agent seul à bord jusqu’à ce que les risques liés au travail isolé des conducteurs soient correctement considérés (…) et que les mesures de prévention qui en découlent soient prises… »
Les choses sont claires, les droits de retraits sont parfaitement légitimes !
L’entreprise prend-elle des mesures pour y mettre fin ? NON !
S’agit-il d’une « grève sans préavis » ? NON !
Un « tour de chauffe pour le 5 décembre » ? NON !
La Fédération FO des Cheminots réaffirme que les dangers illustrés par l’accident du 16 octobre démontrent la nécessité du retour des contrôleurs sur tous les trains de voyageurs.
La Fédération FO des Cheminots réaffirme que les mises en demeure sont illégales et constituent des entraves au droit de retrait.
La Fédération FO des Cheminots affirme que les appels à reprendre le travail sont illégitimes, d’où qu’ils viennent tant que le danger subsiste.