Libération
L’affaire des 795 kilos de viande polonaise suspecte écoulés frauduleusement en France tombe en plein procès Spanghero. Et l’audience, qui reprend ce lundi à Paris, devrait relancer le débat sur l’opacité de la filière
. Alors les consommateurs, vaches à lait des pros du bœuf
? D’autant que ces dernières alimentent les premiers : les vaches laitières (...) représentent pas moins de 40 % de la viande bovine consommée en France
.
Midi Libre
Une filière où parfois, quand certains ne sont pas des agneaux, une agnelle n’y retrouverait pas ses petits : le scandale alimentaire de la viande de cheval vendu pour du bœuf, révélé début 2013 par les autorités irlandaises, renfermait un autre volet frauduleux, celui de la VSM de mouton. Un acronyme pour Viande séparée mécaniquement (...), interdit pour les ovins européens depuis la crise de la vache folle pour éviter que des éclats d’os ou de moelle contaminés se retrouvent dans des aliments
. Prohibé mais de quoi se faire un fric de folie.
un des accusés devant le tribunal.
, admet encore
La Croix
Autre accusé dans cette affaire, un trader en viandes surnommé le « Roi des chevaux » et possédant un sérieux pedigree : En 2012, il a été condamné aux Pays-Bas pour avoir vendu du cheval comme du bœuf halal. (...). Aux Pays-Bas toujours, il est sous la menace d’un procès pour avoir vendu du cheval pour du bœuf à deux sociétés françaises, Gel Alpes et Metraco - une procédure dans laquelle il clame son innocence. Il est par ailleurs soumis à un strict contrôle judiciaire en Espagne dans une vaste enquête concernant là encore de la viande de cheval
.
L’Expansion
Strict ne faut-il pas l’être avant ? En plein procès Spanghero, la Cour des comptes ajoute son grain de sel au dossier malbouffe. Faute de
.moyens humains
, certains secteurs de l’alimentaire ne sont pas assez contrôlés, alertent les magistrats de la rue Cambon dans leur rapport annuel
L’Express
Le nombre d’inspections sur la sécurité sanitaire des aliments a déjà reculé de 37% entre 2012 et 2017, selon l’ONG Foodwatch. Certes, les contrôles sont moins nombreux, mais ils sont mieux ciblés sur les entreprises à risque, tempère la Cour des comptes. Sauf qu’il y a toujours des trous dans la raquette
. Puis dans les estomacs.
Les Echos
Un procès qui, espère encore Foodwatch, va peut-être
.briser le cercle infernal
des scandales alimentaires
. Grâce à ce procès, l’opacité, le manque de traçabilité de la viande
et les sous-effectifs criants au sein des organes de contrôle
seront mis en évidence