D es absences, des lacunes, des insuffisances, des imprécisions, de la précipitation... Sont-ce là les appréciations de FO sur les deux textes du projet de réforme des retraites adopté le 24 janvier en Conseil des ministres ? Non point, c’est l’avis, pas tendre, du Conseil d’État sur ces textes ainsi que sur l’étude d’impact de la réforme produite par le gouvernement. Toutefois, ce dernier programme toujours de soumettre son projet à l’examen du Parlement à partir du 17 février. Sur des aspects essentiels, l’avis du Conseil d’État confirme
les analyses de FO, soulignait la confédération le 27 janvier. Au Parlement des voix s’élèvent aussi, et de tous bords, s’inquiétant, entre autres, des trous béants dans les textes du projet.
Qu’il stoppe le processus
!
Des trous censés être comblés dans le cadre de la conférence sur le financement des retraites, qui s’ouvre le 30 janvier et s’étirera jusqu’en avril. Les partenaires sociaux
, concrètement les syndicats et le patronat, sont pressés par le gouvernement de trouver un ou des dispositifs conduisant à l’équilibre du régime d’ici à 2027. Pour l’instant, pour les organisations syndicales opposées à la réforme, FO notamment, l’heure reste quoi qu’il en soit à l’action, comme lors de cette nouvelle journée interprofessionnelle de grève et de manifestations le 29 janvier. Il s’agit d’obtenir le retrait du projet d’une réforme qui malmènerait les droits à la retraite. Alors, FO qui alerte depuis des mois le gouvernement lui demande une fois de plus de stopper le processus
de la réforme.