Le site internet WikiLeaks a, le 2 juin dernier, offert 100 000 dollars, soit quelque 89 000 euros, à quiconque révèlera au grand jour l’intégralité de l’accord de Partenariat Trans-Pacifique (PTP), dont il a lui-même déjà dévoilé quelques chapitres mais dont la majeure partie reste inconnue. Actuellement toujours en négociation, le TPP inclut les États-Unis, son initiateur, ainsi qu’une douzaine de pays dont l’Australie, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, Brunei et Singapour. Selon Wikileaks, il vise à « créer un nouveau régime juridique international qui permettra aux sociétés transnationales de contourner les tribunaux nationaux, de se soustraire à la protection de l’environnement, de contrôler Internet pour le compte des fournisseurs de contenus et de limiter la disponibilité des médicaments génériques abordables ». De ce côté-ci de la planète, les États-Unis négocient toujours avec la Commission européenne le TTIP, partenariat transatlantique de commerce et d’investissement. Et cela, selon les propres mots de la Commission, « de manière aussi ouverte que possible ».