« Nous avançons dans un état d’esprit serein et confiant quant à notre détermination à défendre les intérêts de tous les salariés », déclare Marie-Alice Medeuf-Andrieu, chef de la délégation FO pour la négociation interprofessionnelle sur la modernisation du dialogue social dans l’entreprise.
Une loi avant l’été
« Nous allons voir ce que propose le patronat et rappeler une nouvelle fois nos positions », ajoute Marie-Alice Medeuf-Andrieu. FO s’opposera à la fusion des instances représentatives du personnel voulue par le Medef et à toute remise en cause du CHSCT.
Autre « point essentiel », la Confédération veut instaurer une représentation de tous les salariés, dans les très petites entreprises et pour ceux qui en sont dépourvus de fait.
FO est en revanche prête à négocier sur les droits et moyens de l’information-consultation, pour une plus grande cohérence, mais « à droits constants ». Elle a aussi fait des propositions pour structurer les institutions représentatives du personnel (IRP).
Accord ou non, le gouvernement reste déterminé à légiférer sur la question dans un texte qui sera rédigé avant l’été par le ministre du Travail François Rebsamen.