La négociation entre syndicats et patronat sur l’emploi des seniors (auquel s’ajoute les sujets du compte épargne-temps universel, des reconversions et de l’usure professionnelle) démarrera le 22 décembre – par une réunion dédiée au calendrier et à la méthode de négociation – et s’étirera jusqu’à mi-mars.
Écarter tout impact défavorable
sur les finances publiques...
Le gouvernement – qui n’a pas agréé l’accord de novembre sur l’Assurance chômage – entend que cette négociation ait pour base son document d’orientation intitulé « Nouveau pacte de la vie au travail », avec pour axe, et sans que les futures mesures décidées aient un impact défavorable
sur les finances publiques, le plein emploi
des seniors. Est visé un quasi doublement (de 36 % à 65 %) de leur taux d’emploi d’ici 2030. Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a dit le 10 décembre souhaiter que soit relevé de deux ans, de 55 à 57 ans, l’âge d’accès à une indemnisation chômage plus longue des demandeurs d’emploi âgés, cela en lien avec la réforme des retraites. Alors que pour l’instant, la durée d’indemnisation est de 18 mois jusqu’à 52 ans, de 22,5 mois entre 53 et 54 ans et de 27 mois à partir de 55 ans, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, joue aussi de provocation et propose de réduire de 27 à 18 mois la durée d’indemnisation des plus de 55 ans.