Lundi 5 septembre, les conducteurs de bus du réseau de transport urbain Aix-en-Bus étaient en grève à l’appel de FO. Une journée d’arrêt de travail total dans le cadre d’un préavis déposé pour la période du 1er au 30 septembre.
Les conducteurs de bus revendiquent une amélioration de leurs conditions de travail, qui ne cessent de se dégrader depuis que la municipalité d’Aix a délégué la gestion des transports en commun à l’opérateur privé Kéolis en 2012.
Grève de 55 minutes du lundi au vendredi
Ce mois-ci, les conducteurs ont prévu de se mettre en grève pendant 55 minutes du lundi au vendredi, le matin, le midi ou en fin d’après midi, pour exprimer leur mécontentement et obtenir la satisfaction de leurs revendications.
Le syndicat FO, majoritaire dans l’entreprise, déplore « des conditions de travail épuisantes et stressantes » et « des conditions d’hygiène déplorables ». Il dénonce en outre la « répression » et les « sanctions » dans l’entreprise.
Des temps de parcours intenables
FO revendique un réaménagement des temps de parcours et des temps de pause entre deux parcours. « Les temps de parcours sont devenus intenables et le temps de battement, qui devrait être d’une dizaine de minutes, est bien inférieur voire inexistant selon les moments. », dénonce Nabil Abbas, délégué syndical FO.
Le syndicat demandent aussi à titre exceptionnel, sur une durée de deux à trois ans, une prime annuelle de 600 euros pour les conducteurs, qui subissent les conséquences dans leur travail de gros travaux de voirie dans l’agglomération aixoise.
Des sanitaires qui se bouchent
Concernant l’hygiène, les conducteurs demandent depuis plusieurs mois le remplacement de sanitaires qui se bouchent, mais la ville et l’opérateur privé se renvoient la balle sans qu’une solution ait été proposée.
Les salariés d’Aix-en-Bus s’étaient déjà mobilisés lors d’une grève perlée d’un mois, entre le 17 mai et le 17 juin, mais leurs revendications n’avaient pas été entendues par la direction.
Aujourd’hui, ils sont plus que jamais déterminés.