La planète des sages 2, Charles Pépin et Jul, Dargaud, 96 p, 19.99 €
Trois ans séparent le voyage d’une Planète des Sages à l’autre. Et ce deuxième tome tient les promesses du premier : l’alliance de la culture et de l’humour permet d’approcher des concepts parfois ardus avec fantaisie, voire espièglerie, et de rendre compréhensibles autant les hommes (et femmes) que les idées qu’ils ont développées. Quarante-quatre nouvelles figures (de Socrate à Judith Butler, de Camus à Peter Singer, en passant par Gandhi ou le Petit Prince) apparaissent dans cet opus, représentant toutes les nationalités, toutes les religions, toutes les époques, toutes les disciplines, tous les courants de pensée et avec cette fois-ci un éclairage plus fort sur des thématiques actuelles comme la théorie du genre, l’euthanasie, l’économie durable, le numérique…
La mise en page du premier tome est reprise : une planche de BD et une fiche de présentation par « sages ». Les dessins sont toujours aussi décalés mais pertinents et les textes clairs malgré la difficulté de résumer des pensées souvent complexes. L’important, c’est de faire sens, de relier chacun à l’autre dans sa similitude ou sa dissemblance, voire dans sa complémentarité.
Les auteurs insistent aussi sur l’humanité de ces penseurs et la marge qui peut exister entre leur vie et leurs idées : pas toujours facile de faire ce que l’on dit.
Après « La Balade nationale », voici « L’Enquête gauloise », le second volume de L’Histoire de France en BD, qui devrait en compter 20 publiés en cinq ans. Main dans la main, historiens et dessinateurs affichent leur volonté de battre en brèche les images d’Epinal.
Les musées sont encore fermés, mais heureusement il reste les expositions en plein air. Le dessinateur humoriste belge Philippe Geluck expose son célèbre Chat sur les Champs-Élysées jusqu’au 2 juin. À voir absolument.
Connu pour avoir signé certains des films les plus délirants de l’histoire du cinéma, Alejandro Jodorowsky œuvre aussi bien dans le septième et le neuvième art. A son compteur, un nouvel album et un film dans la foulée. Jodorowsky, une case en plus ou en moins ? C’est selon…
On ne présente plus Romain Gary, ni la fameuse anecdote qui entoure le prix Goncourt de « La Vie devant soi ». Pourtant, ce roman reste à découvrir à chaque génération.