Les ordonnances Macron et la crise sanitaire n’ont pas apporté suffisamment de satisfactions au patronat qui, toujours plus gourmand, profite des JO pour abuser des travailleurs malgré la signature d’un pacte social.
Les promesses n’engagent que ceux qui y croient…
Tous les prétextes sont bons pour porter des mauvais coups aux acquis déjà bien abîmés des salariés : interdiction de poser des congés payés sur la longue période des JO, demandes de dérogations au repos dominical à la préfecture de Paris du 15 juin au 30 septembre 2024, rien que ça, et ce, bien évidemment, sans contrepartie financière ni repos compensateur !
Les patrons mettent les moyens pour être médaillés d’or en massacre de droits sociaux et rêvent de faire du dimanche un jour de travail comme un autre.
Sans oublier toutes les difficultés logistiques auxquelles va être confronté le secteur du commerce puisque les livraisons de marchandises dans certains périmètres de Paris et IDF dépendront des autorisations de circulation délivrées, ou non, par la préfecture, demandées, ou non, par les entreprises…
Déjà en difficulté par le manque de personnel, les salariés devront faire face et gérer l’afflux de clients, tout en étant punis de leurs congés d’été ou encore en travaillant les dimanches sans contrepartie.
Comme dans chaque discipline, il y a des gagnants et des perdants… Non !
La Section Commerce & VRP de la FEC-FO et le Syndicat des Employés et Cadres FO Paris refusent ces coups de poignard aux droits des salariés et exigent le respect des droits et de la dignité des travailleurs qui ne doivent pas être les victimes des JO.
La Section Commerce & VRP de la FEC-FO et le Syndicat des Employés et Cadres FO Paris revendiquent pour les salariés du Commerce, comme pour les fonctionnaires, une prime JO afin de prendre en compte toutes les contraintes à venir durant cette période.