Certains destins semblent particulièrement singuliers : né en Syrie d’une famille libanaise de confession protestante, l’auteur nous emporte avec lui dans ses tribulations, du Moyen-Orient à la France en passant par le Brésil et l’Algérie.
Ce récit autobiographique nous parle ainsi de déracinement et de résilience, de mélange des cultures sans renoncement, du monde des diasporas et de l’importance de conserver en mémoire l’histoire familiale.
C’est un récit engagé, sur l’immigration et l’exil, l’égalité entre les êtres humains, la liberté de croyance et d’opinion, dans une lutte farouche contre le racisme et les discriminations.
Il questionne la notion d’identité : lui, l’homme de partout et de nulle part, qui est-il, qu’est-ce qui le définit vraiment ? Pour lui, c’est surtout le regard de l’autre qui choisit de catégoriser et de mettre une étiquette définitive sur les individus, alors que chacun ne peut se résumer à une seule caractéristique, parce qu’il est la somme d’une multitude d’éléments.
Arkan Simaan
Éditions Zinedi, 225 pages, 20 euros
