La question de l’amélioration des conditions de vie des retraité(e)s est, aujourd’hui, la grande absente des débats politiques et donc des médias. Pour ne pas se résigner à cette invisibilité, neuf organisations syndicales et associatives [1] appellent les retraité(e)s à une nouvelle journée de mobilisation nationale le 30 mars pour faire connaître leurs engagements communs :
- Faire progresser le niveau de vie de l’ensemble des retraités au même rythme que celui des actifs (indexation des pensions sur l’évolution du salaire moyen), demander à ce qu’aucune retraite pour une carrière complète ne soit en dessous du Smic et que le montant des retraites, lors de la liquidation, soit dans la continuité du salaire ;
- Assurer une protection sociale solidaire en renforçant la Sécurité Sociale et, ainsi, réduire les restes à charge pour développer l’accès aux soins.
Se mobiliser le 30 mars, c’est dire aux candidats à l’élection présidentielle que les 17 millions de retraitées veulent voir leur place reconnue dans la société, avoir les ressources pour vivre décemment, pouvoir se soigner, se loger, et lutter efficacement contre l’isolement social par une politique de transports, de culture, de services publics de proximité.
Afin d’aller rencontrer les retraités, les organisations et associations lancent un grand questionnaire pour consulter les retraités sur la réalité de leur situation en matière de pouvoir d’achat, sur les questions liées à la perte d’autonomie pour eux ou leur famille et sur leur volonté d’agir.