La FNAS FO, avec la Confédération, dénonce depuis longtemps les amalgames entre immigration, chômage et insécurité et les stigmatisations dangereuses, en termes de racisme et du rejet de l’autre qui en découlent.
Elle rejette toute idéologie visant à faire de l’étranger le bouc émissaire des difficultés économiques et sociales et dénonce l’instrumentalisation de la question migratoire.
Dans la continuité des lois mises en œuvre depuis plus de 40 ans, basé sur une stricte approche sécuritaire de l’asile au détriment de la pratique d’accueil, le projet de loi sur l’immigration contient de graves atteintes aux droits fondamentaux. Il prépare le démantèlement des droits et va précariser davantage la situation de nombreux étrangers avec des conséquences désastreuses sur la santé, la dignité et l’intégration des personnes les plus vulnérables.
Avec la Confédération, elle tient à rappeler que les travailleurs en situation irrégulière doivent être protégés et accompagnés dans leurs démarches.
Elle revendique :
• La fin de l’arbitraire et l’égalité des droits entre tous les travailleurs ainsi que la possibilité de régularisation plus larges et pas seulement pour les travailleurs exerçant un métier « en tension » ;
• Des moyens à la hauteur des besoins pour ce secteur qui prend en charge les travailleurs en situation irrégulière afin de mieux les accompagner dans leurs démarches ;
• L’augmentation des places d’accueil et les embauches des professionnels en conséquence ;
• Le maintien de l’aide médicale d’État, dispositif essentiel de santé publique et la suppression du délai de carence pour obtenir la PUMA pour les demandeurs d’asile ;
• L’Égalité de traitement entre tous les travailleurs, quel que soit leur statut, ce qui passe par l’augmentation des salaires à hauteur de l’inflation ;
• L’abrogation de la loi Macron/Borne sur les retraites.
Pour l’amélioration des droits
Pour le maintien des emplois et des structures d’accueils spécialisées
La FNAS FO appelle les salarié(e)s à se mobiliser, dans l’unité, y compris par la grève, pour défendre leurs revendications, le lundi 11 décembre 2023, jour de présentation du projet de Loi à l’Assemblée nationale.