Tour de France : Toboggans en Bretagne

De Noirmoutier aux Champs-Élysées, trois semaines de rêve

Après trois premiers jours en Vendée et à Cholet, le Tour poursuit son escapade dans l’ouest de la France avec trois autres jours en Bretagne, terre qui chérit la petite reine. Et qui recèle quelques routes difficiles où les organisateurs ont décidé de s’aventurer…

Mardi 10 juillet 2018
Quatrième étape

La Baule – Sarzeau (192 km)
Au lendemain du chrono par équipes, les sprinteurs reprennent leurs droits entre La Baule et Sarzeau : 192 kilomètres sans réelle difficulté et une ligne droite finale de quasiment quatre kilomètres pour un emballage final qui promet d’être royal.

Mercredi 11 juillet 2018
Cinquième étape

Lorient – Quimper (203 km)
De Lorient à Quimper, vous pouvez tracer une ligne droite toute plate de quelques dizaines de bornes. Ce n’est pas exactement ce qu’ont fait les organisateurs du Tour : cette cinquième étape est longue de 203 kilomètres et sa deuxième partie ne comporte quasiment pas un mètre de plat ! Sur des routes souvent sinueuses et étroites, les coureurs ne vont cesser de monter et descendre, via quelques côtes bien senties, dont Menez Quelerc’h ou la « montagne » de Locronan, avant l’arrivée en bosse à Quimper. De quoi donner des idées aux audacieux… et peut-être voir quelques favoris déjà à l’offensive ?

Jeudi 12 juillet 2018
Sixième étape

Brest – Mûr-de-Bretagne Guerlédan (181 km)
Moins escarpée que celle de la veille, cette étape peut paradoxalement faire plus d’écarts : elle se termine en effet par une double ascension de la côte de Mûr-de-Bretagne, au sommet de laquelle est tracée la ligne d’arrivée. Deux bornes de montée, dont de longs hectomètres à 10 % : les puncheurs se régalent ici, à l’image de Cadel Evans et Alexis Vuillermoz, vainqueurs en 2011 et 2015.