Installée sur le port de Sète, dans l’Hérault, la société Jifmar s’occupe notamment de relier les tankers au sea-line, la canalisation sous-marine servant à transporter les hydrocarbures. Localement, elle emploie une vingtaine de salariés.
Les marins étaient appelés à faire grève le 28 avril par FO, unique syndicat présent dans l’entreprise. Conséquence, le départ de l’un des pétroliers a été un peu retardé. C’était un premier coup de semonce
, prévient Lilian Torres, représentant fédéral du secteur mer à la Feets-FO.
La grève pourrait être relancée
Les salariés protestent contre la mise en place d’une nouvelle organisation du travail sur cinq semaines au lieu d’une. FO est d’autant plus remontée que cette dernière est issue d’un accord réputé non écrit, donc inapplicable. Lilian Torres dénonce également le non respect de la convention collective en termes de temps de travail et de salaires minimum. Il revendique l’ouverture de négociations avec la direction pour aménager cet accord.
Une première rencontre a eu lieu début mai avec le RSS FO. Les discussions devaient se poursuivre mi-mai. Dans le cas contraire, la grève sera relancée, cette fois sans préavis, poursuit Lilian Torres. Et en cas de retard de départ d’un pétrolier, les pénalités sont énormes
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