Si l’Assemblée nationale a débuté le 6 février l’examen du projet de réforme des retraites, les militants FO ont engagé depuis trois semaines déjà la bataille de conviction des parlementaires. La journée d’actions du 19 janvier a lancé des mobilisations devant les permanences locales, assorties de rencontres. Depuis le 31, le mouvement s’amplifie pour faire connaître au plus grand nombre les propositions portées par FO lors des concertations. Une campagne nécessaire, car l’audition de FO les 25 et 26 janvier par la commission des affaires sociales de chaque assemblée s’est faite dans un cadre nécessairement restreint.
Détailler les alternatives
À l’Assemblée nationale, les rangs étaient fournis. L’audition a duré deux heures, avec deux
, confie le secrétaire confédéral Éric Gautron, qui a conduit la délégation. Au Sénat, l’audition, réalisée par deux sénateurs et en leur seule présence, s’est réduite à des demandes de précisions sur un questionnaire. Lors de ces deux auditions, la délégation FO a rappelé qu’il existait des alternatives pour équilibrer les comptes tout en assurant un niveau de pension correct. La première, a-t-elle martelé, est une politique de l’emploi assurant une carrière complète à tous et une égalité salariale aux travailleuses. Augmenter de dix points le taux d’emploi des 55-64 ans équilibrerait les comptes du système d’ici 2032, sans toucher ni à l’âge légal de départ, ni à la durée de cotisation.tours de table
de questions, en particulier sur l’emploi des seniors et la pénibilité