Réunies le 8 mars, les organisations syndicales ont constaté dans un communiqué commun le refus des employeurs de répondre aux revendications des salariés
et lancé un nouvel appel à la mobilisation.
La première revendication porte sur les salaires, avec l’exigence d’une ouverture de négociation sur le Salaire national de base (SNB), alors que les employeurs en ont annoncé le gel pour 2017.
Le SNB, négocié au niveau de la branche, conformément à l’article 9 du statut des personnels des industries électriques et gazières, est l’unité de base dont tout salaire du secteur est un multiple.
Contre le blocage des salaires et pour l’arrêt des suppressions d’emplois
Son augmentation bénéficie donc à l’ensemble des salariés de la branche, quel que soit le résultat de des négociations qui ont lieu ensuite au niveau des entreprises, contrairement aux mesures individuelles (également réglementées par le statut et dont le volume global est aussi négocié au niveau de la branche) mais qui restent ensuite par définition tributaires des choix de la hiérarchie.
La défense du service public et donc celle des effectifs sont aussi au centre des préoccupations des salariés du secteur qui exigent l’arrêt des fermetures de sites et des suppressions massives d’emploi. La fermeture de l’ensemble des tranches fiouls des centrales thermiques est notamment programmée d’ici 2018 et 3900 suppressions d’emplois ont d’ores et déjà été annoncées au total par la direction d’EDF d’ici 2019, à ajouter aux 2000 déjà effectuées en 2016.
La Fédération européenne du service public (EPSU) a apporté son soutien à l’appel à la grève du 14 mars, relayant, via Twitter et son site Internet, le communiqué d’appel des cinq organisations syndicales.
EPSU soutient la greve syndicats energie France @edfenergy 14/3 Ils et elles ont besoin d'une augmentation salariale #HerPayRise #OurPayRise pic.twitter.com/isj2iLAhNs
— EPSU (@EPSUnions) 11 mars 2017