C’est dans ce type de réunion que l’on comprend le sens du mot "obligatoire". Il est vrai que l’AFB nous a envoyé une convocation afin d’aborder les thèmes de la NAO (emploi, salaires, égalité professionnelle…), mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’avait rien à nous donner !
Faisant fi des fortes attentes des salariés en matière d’emploi et de salaires, une fois de plus, l’AFB s’évertue à « éplucher un oignon pour nous faire pleurer ! ».
Une fois de plus on nous a servi la même litanie :
– la conjoncture est difficile…
– de nouvelles taxes et charges vont s’imposer à nous...
– nous ne pouvons pas nous engager…
– l’avenir est incertain…
Et les bénéfices sont là ! Mais pas pour les salariés !… Circulez, il n’y a rien à voir !
C’est honteux et indigne d’une profession qui gagne des milliards d’euros, profite des aides de l’État (CICE, bas salaires…) et dans le même temps détruit des emplois en refusant les augmentations générales, alors que les dirigeants, eux, ne se gênent pas pour s’octroyer des augmentations à deux chiffres !
FO Banques et Sociétés Financières ne cédant pas à cette mascarade a rappelé ses revendications :
– L’arrêt des suppressions de postes dans notre profession.
– L’activation de l’article 42.3 de la convention collective et une augmentation générale des salaires à hauteur de l’inflation.
–
— Une revalorisation de la grille des minima de branche de 5%.
— Un salaire minimum de 23 000 € pour les techniciens.
— Un salaire minimum de 37 548 € pour les cadres, soit le plafond de la Sécurité Sociale en 2012.
– Un passage de la GSI prévue par la convention collective à 5% de façon pérenne.
– La mise en place de mesures d’urgence concernant l’égalité Femmes/Hommes, car les statistiques le prouvent encore cette année dans notre profession, les femmes gagnent toujours moins que les hommes à poste équivalent !
– L’attribution automatique de toutes les mesures (primes et avantages divers) aux alternants.
– Une meilleure prise en charge des frais de transport des salariés d’Ile-de-France et de province.
Toutes ces mesures sont issues des légitimes attentes des salariés d’une profession qui, aujourd’hui, attendent la réelle reconnaissance de leur travail.
En effet, le travail quotidien des salariés de notre profession mérite une tout autre attitude que le mépris répété de leurs attentes en termes d’emploi, salaires et conditions de travail.
FO Banques et Sociétés Financières ne bradera pas et ne galvaudera pas les revendications des salariés de notre profession. Il est inacceptable que pour certains, ce soient des salaires à plus de 6 chiffres, retraites chapeaux, jetons de présence et stock-options, et pour d’autres, rien ou quasiment rien depuis plusieurs années.
Pour FO Banques et Sociétés Financières cela doit cesser !
La prochaine séance de négociation se déroulera le 19 décembre 2014. A suivre.