Selon le président de la République, les minima sociaux coûtent un pognon de dingue
au pays sans que l’on parvienne à endiguer la pauvreté. Sa solution ? Ne surtout pas s’interroger sur les raisons profondes de cette pauvreté persistante (chômage, précarité, salaires insuffisants, course aux profits et aux dividendes...), mais contrôler
davantage les pauvres et accompagner et responsabiliser celles et ceux qui peuvent revenir vers le travail
, mais qui ont eu le réflexe de s’installer dans une forme d’exclusion
. Et de marteler : Nous avons aujourd’hui 50 % de celles et de ceux qui sont au RSA qui, après quatre années, sont toujours au RSA.
La confédération FO a immédiatement réagi par communiqué à ces propos tenus par le chef de l’État devant le congrès de la Mutualité à Montpellier le 13 juin, lui opposant des chiffres édifiants.
La confédération FO appelle à la plus grande fermeté pour préserver le modèle social et républicain
, indique notamment la confédération. De plus, rappelle-t-elle, ces aides permettent aussi à ceux qui se maintiennent juste au-dessus du seuil de pauvreté, mais aussi aux classes moyennes de ne pas sombrer dans la pauvreté lorsqu’ils sont confrontés aux aléas de la vie
. Sans ces aides publiques, de source officielle, la part de la population en deçà du seuil de pauvreté exploserait de 14 % à 22 %.
Face à ce nouveau coup porté contre notre modèle social et républicain
, la confédération FO appelle à la plus grande fermeté pour
.