Smic : une année qui ne vaut que 12 centimes d’euros

Commerce par FEC FO

Communiqué de la Fédération des Employés et Cadres Force Ouvrière - Section fédérale du Commerce & VRP

Pour les Smicards, l’année 2018 commence mal avec une aumône de 12 centimes pour le Smic horaire net. Dans le commerce, où les temps partiels sont légion, ce faible montant ne permettra pas aux bénéficiaires d’avoir des perspectives d’avenir.

Les femmes en étant les victimes principales, elles resteront au statut de salaire d’appoint quand elles seront en couple et de travailleuses extra-pauvres quand elles seront seules.

Comment peut-on déclarer, en même temps que l’on refuse de donner un coup de pouce au Smic, que l’égalité professionnelle est une priorité ?

Comment les femmes peuvent-elles se faire respecter si elles sont maintenues à un tel niveau de paupérisation ?

La considération de sous-salariat dont elles sont victimes ne provient uniquement que du mépris professionnel qu’elles subissent et qui engendre, en partie, le peu de considération sociale qui les oppressent.

La section FO Commerce & VRP revendique :

 un ajustement des rémunérations des femmes pour rattraper les écarts salariaux ;

 des augmentations générales sur les salaires réels pour tous ;

 l’indexation des salaires sur l’augmentation des prix ;

 d’amener rapidement le Smic à 80% du salaire médian ;

 un premier niveau des minima à 80% du salaire médian ;

 l’intégration dans les salaires de base de toutes les parties dites variables, y compris pour les nouveaux salariés (primes de rendement à l’objectif…). Cette disposition ne pourrait se substituer aux augmentations de salaire ;

 une reconnaissance de l’ancienneté via les conventions collectives ;

 le 1er niveau des salaires des cadres au moins au niveau du plafond de la Sécurité Sociale.

FO Commerce & VRP fera remonter toutes ces revendications auprès des branches et des entreprises du commerce.

FEC FO Employés et Cadres

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